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Bleu autour

Au début, reconnaît Hüseyin, Cemile et moi avons eu le mal du pays, mais, à présent, nous nous plaisons beaucoup là où nous vivons. Si nous n’y étions pas bien, y serions-nous restés ? Il n’y a pas de différence entre mon village en Turquie et ici, rien ne nous gêne. Quand je passe au marché, les gens, souvent, me lancent : « Bonjour, Moustache ! » Par certains côtés, je regrette d’être parti. Par d’autres, non. La santé, par exemple. Certes, aujourd’hui, les Turcs ont aussi accès aux soins, mais, au village, quand quelqu’un tombe malade, il doit faire cent kilomètres jusqu’à Denizli pour se faire soigner. Sur un autre plan, est-ce que j’aurais donné cette éducation aux enfants si j’étais resté en Turquie ? Peut-être que l’une aurait eu trois ou quatre enfants, que l’autre serait tombée sur un alcoolique… _Turcs en France

Elele

L’association Elele, mot turc signifiant « main dans la main », favorise depuis 1984 l’intégration des populations turques en France. Forte d’une douzaine de permanents et ouverte à toutes les familles turques de Paris, d’Île-de-France et des autres régions, elle exerce des missions de formation, d’information, de médiation et de communication et conduit des actions sociales, pédagogiques, périscolaires et culturelles.

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