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Bleu autour

Ce n’est qu’adulte que je compris pourquoi je voyais souvent, dans mon enfance, mon avocat de grand-père, Maître Khadr Massouda, plongé dans le Coran. Dans les mehkemehs, lui le Juif plaidait en arabe selon la Loi Coranique pour défendre les sujets musulmans. Homme de Loi, mon grand-père était également homme de paix. _Une enfance juive

Mireille Cohen-Massouda

Née au Caire (Égypte) en juin 1940 dans une famille où l’on parlait principalement l’arabe et le français, Mireille Cohen-Massouda a d’abord été inscrite dans un cours privé (en section anglaise puis française), puis, étant donné son refus d’apprendre, au Lycée français du Caire, où elle n’a plus refusé d’apprendre. Elle a poursuivi sa scolarité à Monaco, où elle est arrivée le 5 juin 1956, avant de rejoindre à Paris sa tante maternelle, l’orthophoniste et linguiste Denise Sadek-Khalil (élève de Gustave Guillaume), et d’apprendre le métier d’orthophoniste qu’elle a exercé pendant quinze ans, essentiellement auprès d’enfants. Puis elle est devenue psycha­nalyste ; membre de l’École freudienne de Paris de 1972 jusqu’à sa dissolution, elle a contribué à la diffusion, avant leur publication officielle, des séminaires tenus publiquement par Jacques Lacan. Elle travaille aujourd’hui dans le service de pédo-psychiatrie de l’Hôpital d’Argenteuil.

Attachée au caraïsme, qui est issu d’un schisme intervenu au sein du judaïsme au VIIIe siècle sous l’impulsion d’Anan Ben David, elle s’emploie à le faire connaître à travers des interventions publiques, des écrits et un film, Du silence à la Parole, à la réalisation duquel elle a participé en 2002 à San Francisco.

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