Editions
Bleu autour

K, histoires de crabe

Collection : La petite collection

Peu de blogs deviennent des livres, comme celui que « MDA » a tenu neuf mois durant, K, histoires de crabe (crabe pour cancer), et qui a aimanté des milliers d’internautes. À travers les dédales de la maladie, elle raconte, lucide, drôle et vivante, l’envers et l’endroit du monde, elle parle de soins, de justice, d’amitié, de solitude et de lien. Par ce journal, où elle fait œuvre littéraire, elle laisse la trace d’une femme libre et rebelle.

Échos de la presse

Lire Ariane Mnouchkine :
« Une œuvre extraordinaire de morale et de politique, un livre de combat, un livre indispensable »

Lire l’éditorial de Lydia Bacrie dans L’express Styles, le 16 juin 2010 :
« Un livre à lire au plus vite. Bouleversant mais indispensable, empli de courage, d’élégance et d’une stupéfiante vitalité. Juste à l’image de son auteur. »

Lire l’article de Jean-Yves Nau sur slate.fr, le 14 juin 2010 :
« Au cœur du propos, bien évidemment, le cancer, « son » cancer. C’est dire que l’on pouvait craindre le pire : l’omniprésence surexposée du mal, la mise en scène écrite de la souffrance et le voyeurisme, sinon la perversité, qu’elle peut nourrir via la Toile. Or, c’est précisément l’inverse. La démonstration que le blog peut aussi, parfois, être littérature ; que l’ivresse de l’immédiateté n’est pas incompatible avec la nécessaire décantation des mots. »

Lire l’article « Une lutte impitoyable avec le crabe » de François Sergent dans Libération, les 29 et 30 mai 2010 :
« Marie-Do garde toujours une distance, un humour, un orgueilleux détachement qui fait de ce blog un vrai livre. On la voit sans illusions, sans pitié surtout pour elle-même, mais aussi toujours prête à aider aussi bien ses compagnons d’hôpitaux que ceux qui avaient repris sa tâche de gérer les blogs de Libération.fr.»

Lire l’article de Camille Neveux dans Grazia :
« Une incroyable œuvre à vif […] Comment Marie-Dominique Arrighi a-t-elle réussi à réunir autant de fans sur un sujet aussi délicat et tabou, avec 2,8 millions de pages vues et douze mille cinq cents commentaires en neuf mois de blog ? Pour le comprendre, on peut désormais se plonger dans K, histoires de crabe, le livre testament tiré de son expérience online et hors normes. […] Jusqu’à la fin, MDA vit, rit, pense, a le blues, renifle le monde qui l’entoure. […] Sans pathos, mais poignant. »

Voir l’émission « Dans le texte » avec Ariane Mnouchkine, Odile Benyahia-Koouider et Michel Butel » sur la chaîne en ligne Arrêt sur images :
« Comment parler, deux mois après sa mort, du texte d’un écrivain traitant précisément de son combat contre le cancer, et contre la mort ? Disons-le franchement : en apprenant que le livre tiré du blog de Marie-Dominique Arrighi « K. Histoires de crabe », était déjà publié par les Editions Bleu autour, nous ne nous sommes même pas posé la question. Depuis le début, nous nous sentons proches de cette aventure-là. Parce que c’est un formidable reportage sur ces points aveugles, que sont la maladie et sur l’hôpital ? Parce que c’est une saga du Web, indissociable de la relation tissée jour après jour entre la blogueuse et son public ? L’automne dernier, nous avions reçu Marie-Dominique Arrighi pour évoquer cette expérience d’écriture. Le cancer a eu raison d’elle le 19 mars.
Nous avions évidemment, avec ce livre, un rendez-vous obligé. Parmi les premiers lecteurs de ce texte, nous en avons donc invité trois, tous trois plus ou moins proches de l’auteur. Aujourd’hui journaliste au Nouvel Obs, Odile Benyahia Kouider a travaillé avec Marie-Dominique Arrighi à Libération (où MDA s’est successivement occupée de médias, de consommation, et des blogs du site du journal). Fondateur de « l’Autre journal », Michel Butel était lui aussi en contact professionnel avec « MDA ». Enfin, la fondatrice du Théâtre du Soleil, Ariane Mnouchkine, à la demande de Marie-Dominique Arrighi, avait tenu elle-même un blog sur le site de Libération, pendant la dernière présidentielle.
Ce livre est-il une œuvre littéraire ? D’emblée, Mnouchkine catapulte la question. « Je ne me suis pas posé cette question, dit-elle. C’est une épopée extraordinaire, un livre de morale, une œuvre politique et journalistique : elle s’infiltre dans la maladie, comme Albert Londres. Elle se sent responsable comme nous devrions nous sentir responsables. Elle est le capitaine d’un navire qui va vers la mort ». « Est-ce que le journal d’Anne Frank est une œuvre littéraire ? C’est pourtant un des plus grands livres du monde », renchérit Michel Butel, tandis que Odile Benyahia-Kouider, loin de toute célébration, évoque la journaliste de tous les jours, pointilleuse et exigeante avec les mots, jusqu’à en être parfois « chiante », mais qui voulait aussi, avec ce sujet-là, faire un blog « ludique ». Au fond, « MDA » s’est infiltrée dans l’univers retranché du cancer, comme son ex-consœur de Libé, Florence Aubenas, s’est infiltrée chez les précaires du Calvados. Avec, entre les deux textes, une différence inattendue : la drôlerie, en effet, n’est pas la dernière qualité de ces « histoires de crabe ». C’est aussi, paradoxalement, à cette drôlerie, à cette vitalité, qu’il doit son pouvoir mobilisateur. »

Détails

440 pages

Achevé d'imprimer : mai 2010

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17,00

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