Elle est agrégée de Lettres Modernes. Elle a collaboré au tome II de la nouvelle édition Albert Camus de La Pléiade (pour l’appareil critique concernant La Peste) et participé à de nombreux colloques sur Camus, tant en France qu’à l’étranger. Elle est vice-présidente de la Société des Études camusiennes et co-dirige avec Philippe Vanney la série Albert Camus de La Revue des Lettres Modernes Minard.
S’intéresser aux mouches dans La Peste, c’est imiter Tarrou et son parti pris d’insignifiance. Mais comme on le sait, pour Camus, « insignifiant » ne signifie pas absence de signification, bien au contraire. Si les rats disparaissent de son œuvre après La Peste, la mouche allait rester pour lui l’image de l’être pris au piège : souvenons-nous de la mouche dans l’autocar qui conduit Janine
et son mari vers les hauts plateaux et le sud, au début de « La Femme adultère » (IV, 3)_Camus chez les Justes