Marie-José Castaing a traduit Le Chant de la jeunesse publié aux Éditions Verdier (1993) qui a fait connaître au public français un auteur très populaire en Catalogne, Montserrat Roig aujourd’hui disparue.
J’ai fini par trouver une porte ouverte, une taverne. Il n’y avait pas de clients, rien qu’un homme derrière le comptoir qui nettoyait à l’économie des gouttes de différentes tailles : café noir, café crème ou café arrosé, eau, alcools secs ou cocktails. Bonjour, ai-je dit. Bon ? Je ne sais pas ce qu’il a de bon, a dit l’homme — j’ai calculé qu’il devait avoir environ quatre-vingts ans, peut-être plus — ; mais merci quand même, on ne va pas rendre les choses plus difficiles, ce printemps si sec est assez pénible, a-t-il dit d’une voix aimable et recherchée.
_Traduction, Dans la ville en chantiers