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Bleu autour
Pourquoi partir à l’ombre d’une girafe sur les routes de France, à pied, en charrette à bras ou en rêverie ? Foi d’Éric Poindron, c’est l’enfance qui nous y conduit, et l’apprentissage, l’amitié, la curiosité.
Entre la petite histoire et le grand dehors, il célèbre avec allégresse les hommes d’esprit et l’esprit des lieux, la camaraderie géographique et les jolis mots. Nous digressons comme un marabout d’ficelle, zigzaguons ad aeternam dans les souvenirs et les paysages à imaginer, vivant en fantaisie, aimant le chemin comme notre prochain.
Écouter Éric Poindron « Les cabinets de curiosité et l’imaginaire » dans « La conversation scientifique » du 27 octobre 2018 d’Étienne Klein sur France Culture
Lire Jean-Michel Ribes :
« Éric, le délicieux poète à la girafe. »
Lire Thierry Beauchamp (France Culture) :
« L’ombre de la girafe, d’Éric Poindron, c’est la poésie en majesté et, à la fois, le non sense cher à Lewis Carroll et « Les Vases communicants » d’André Breton. Une fantaisie qui émerveille, une boussole et un bol d’air. (…) Éric Poindron s’y entend comme personne pour emmener son lecteur en balade et, l’air de rien, entre deux digressions admirables, le faire entrer dans ce monde parallèle et nécessaire : l’espace poétique. Un poète pas comme les autres, ou plutôt comme devraient l’être tous les autres – inspiré, imaginatif, ailé. De l’humour, de l’humanité, de la curiosité et un inépuisable sens de la dérive. (…) C’est un récit hybride, une allégorie familiale et universelle, un conte animalier à lire aux enfants pas sages de 7 à 77 ans. Un manifeste déguisé en fleur. »
Lire Christian Giudicelli, écrivain et éditeur (Gallimard) :
« Quelle Imagination ! »
Lire Noël Balen, écrivain musicien & producteur :
« Poindron a encore fait le magicien. »
Lire la recension de Joël Cornuault sur le site de la librairie À la page :
« Malicieuse, énergique, pas geignarde ni quémandeuse pour un sou, sa prose est, en outre, beaucoup plus drôle que celle des savants. C’est l’esprit d’enfance, tant facétieux qu’ébahi, qui se manifeste dans le livre de la girafe. »
Lire la recension de Pierre Vavasseur dans Le Parisien du 12 août 2018 :
« Il faut voir rencontré Éric Poindron pour comprendre que l’olibrius existe vraiment. Avant, on le croyait hologramme de la littérature et de la poésie, prince archi décalé d’un art de vivre aventureux-baroque, locataire d’univers aux décors improbables dans lequel il paraissait le produit de sa propre magie. Mais non, ce jouisseur de vie existe bel et bien et livre un nouvel ouvrage à la douceur sauvage, autoportrait aux éloignements salutaires, aux dépaysements tendres et colorés, sans lesquels nous ne goûterions pas de la même façon aux saveurs de la vie. »
Lire la recension de Philippe Chauché dans La Cause littéraire :
« Ce petit livre est un écrin rare, où se blottissent girafes et girafons, un écrin d’enfance, comme une boîte à miracles, à malice, à surprises, une boîte à souvenirs et à plaisirs lettrés partagés. »
Lire l’article de Fabrice Bourland du 29 octobre 2018 dans Infrarouge :
« D’aucuns affirment qu’Éric Poindron est un personnage venu du passé – d’un siècle forcément baroque – qui se serait perdu dans notre espace-temps. Preuve en est sa manie des cabinets de curiosité, de même que sa propension à “tenir salon“ pour deviser littérature et autres futilités. Preuve également, sa manière d’écrire des livres légers, malicieux, primesautiers, pétillants d’intelligence et qui, pourtant, recèlent mille tiroirs secrets. Dans son dernier ouvrage, l’auteur part en quête d’une girafe. Ne riez pas, c’est une affaire sérieuse. Il n’y a pas si longtemps – une poignée de siècles à peine –, on doutait de la réalité de cet étrange animal. Les incrédules prétendaient qu’il n’était qu’un fantasme de zoologue. Grâce à Éric Poindron, dernier-né d’une dynastie de chasseurs de rêves, son existence est désormais certifiée. »
Lire François-Henri Désérable, écrivain :
« Mon cher Éric, C’est à l’ombre d’un bambou bicolore que j’achève à l’instant ma lecture de L’ombre de la girafe. D’abord, je voudrais te dire combien je suis touché d’être – en si bonne compagnie – dans les remerciements de la fin. Ensuite, combien j’ai pris plaisir à te suivre dans cette divagation (dans ces “culs de sac et autres détours”) dont la girafe n’est qu’un prétexte pour rendre hommage à ton père, à ton grand-père et à ton fils, avec qui plus est une érudition stupéfiante, convoquant tour à tour Albert Londres, Borges, Jérôme Bosch, Edgar Allan Poe, Mandelstam, Tanströmer, Walpole, Delacroix et consorts, sans oublier tes amis poètes, Gilles Lapouge et Jean-Marie Gourio dont j’adore la phrase sur les nuages bien foutus. Merci pour ce livre, Je t’embrasse comme on devrait toujours embrasser, avec une effusion dostoïevskienne. »
Lire Jean-Marie Gourio, écrivain :
« Salut mon papillon, je marche dans l’ombre de la girafe. Tu écris admirablement bien. »
Lire Thomas Vinau, écrivain :
« Je prends beaucoup de plaisir à lire ta girafe. Il te ressemble, érudit foutraque et touchant. Sans queue ni tête mais avec des couilles et du coeur. Bravo. »
Lire Victor Pouchet, écrivain :
« Je prends beaucoup de plaisir à lire ta girafe. Il te ressemble, érudit foutraque et touchant. Sans queue ni tête mais avec des couilles et du coeur. Bravo. »
Lire Olivier Liron, écrivain :
« Charles X, ton grand-père et même le mot pérégrin : il est génial ton livre ! »
Lire Nicole de Pontcharra, écrivain :
« Comment exprimer le réconfort procuré par la lecture de l’un des derniers livres publiés par Éric Poindron, L’ombre de la girafe (éditions Bleu Autour), illuminée par ce récit poétique d’un amoureux du vivant, explorateur immobile plongeant dans son enfance pour en livrer de succulents récits comme celui de la girafe qui ne fait pas partie de notre imaginaire d’Occidentaux, comme l’est, par exemple, le chameau, familier de nos rêves exotiques, se profilant sur un horizon de dunes ? (…) »
Lire l’article « Peigner les souvenirs, shampooiner la girafe » de Jean-Paul Gavard-Perret sur le site lelitteraire.com :
« Dans cet ensemble – apparemment hétéroclite mais moins qu’il pourrait le sembler – Éric Poindron ouvre des pans ou plutôt des arcs entre le passé et le présent. Chaque chapitre, chaque image recèle un grincement et une tension, même si le paradis ne semble pas si loin que cela, même si l’auteur ne dessine pas un monde idéal à la manière des utopies. Mais il arrive qu’on envie ce qu’il fut (probablement), comme on envie ceux dont Poindron fait partager l’existence – Berlioz et animaux compris. C’est dire si l’éventail est large. Et la girafe partout. Elle permet de suivre un réseau de souvenirs symboles dont il faut chercher la signification cachée. (…) »
Lire l’article « À propos des girafes » de Christine Bini sur le blog La lectrice à l’oeuvre :
« Le livre de Poindron est une sorte de pêle-mêle qui dessine un chemin personnel. Les girafes font partie de l’histoire de sa famille, de ses émerveillements d’enfance, et de ses recherches et découvertes au fil des lectures et des déambulations. Avec Poindron, on prend la route, réellement, on explore la Champagne où la girafe a aussi son territoire – quelle histoire que celle de François Le Vaillant, explorateur et ornithologue du XVIIIe siècle, né à Paramaribo et mort dans la Marne ! Dans L’ombre de la girafe, on passe, comme du coq à l’âne, de la girafe au cirque, du rhinocéros à l’autobiographie : “J’ai vingt ans, j’habite rue Geoffroy-Hilaire et je suis veilleur de nuit chez un grand couturier.” Geoffroy Saint-Hilaire ? Celui-là même qui a été chargé de conduire de Marseille à Paris la girafe vivante offerte par le pacha d’Egypte à Charles X ? Oui, décidément, Poindron est cerné par les girafes… Il faut aller lire ce petit livre tout de tendresse et de sensibilité, construit sur la digression et le retour sur l’enfance, tout empreint d’imaginaire et de références on ne peut plus sérieuses. (…) L’ombre de la girafe ne dit rien des taches de l’animal, comme l’ombre du zèbre ne révèle en rien ses zébrures. Le titre du si joli livre d’Éric Poindron est symbolique à plus d’un titre. Voilà une invitation à se souvenir de son enfance et à la rêver, à étudier l’Histoire et à la raccrocher à sa propre histoire. À explorer, aussi, les confins sans frontières de son imagination, en toute sensibilité. »
Lire l’article, « Éric Poindron, autobiographie à la girafe » de Jérôme Leroy dans Causeur :
« (…) Comme Éric Poindron est d’une exquise politesse dans la vie et dans ses livres, il fait semblant de sourire. Ou plus exactement, il sourit vraiment parce qu’il n’aime pas jouer de ses mélancolies de manière trop ostentatoire. Elles sont pourtant discrètement présentes dans ce portrait de l’artiste qui connaît le vrai goût du passage du temps. Les décennies s’égrènent dans une autobiographie fantasque à la recherche du père et du grand-père, dans la région du berceau familial : la Champagne. L’auteur se demande ce qu’il a bien pu faire des années d’une existence qui passent et repassent sous nos yeux, dans le désordre. Éric Poindron voudrait bien les collectionner, ces années, comme dans un cabinet de curiosités : et de vingt, et de trente, et de quarante, et de cinquante. Il nous les montre comme ça mais, évidemment, lui, il a la gorge serrée, l’air de rien. Prenez ce livre, si vous voulez, comme un divertissement drôle, généreux, amical et érudit. Vous en saurez un paquet sur les premières girafes montrées en France, sur les Naturalistes perdus en conjectures qui transformaient leurs descriptions en poèmes de Francis Ponge. Oui, ce livre est incontestablement tout cela. »
13,00€
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