Anne-Marie Romero, ancienne journaliste au Figaro, où elle traitait de l’archéologie et du patrimoine, est bien connue pour sa plume directe et parfois impertinente, toujours très au fait de l’actualité, comme lorsqu’elle publia le scoop mondial de la découverte de la grotte Chauvet. Elle est l’auteur de Saint-Denis, l’émergence des pouvoirs (CNRS / Caisse des Monuments historiques, 1992) et de Profession : archéologue (Casterman, 1999). Elle se consacre aussi à des romans policiers médiévaux, dont le premier, Le secret du Jacquet, a été publié en 2011 (Mare Nostrum). Elle a suivi Bibracte depuis les débuts, d’un œil d’abord critique, avant de se convertir à cette formidable aventure, au fur et à mesure de son avancement.
Quatre-vingts ans passèrent… Après les travaux de Bulliot et de Déchelette, l’oubli retomba sur le mont Beuvray. Les polémiques, entretenues par les érudits français autour de la place qu’occupaient les Gaulois dans leur héritage génétique, étaient passées de mode avec la guerre. On ne se querellait plus pour savoir si l’aristocratie descendait des Francs et des Gaulois, ni pour relativiser la part celtique et la part romaine dans notre patrimoine culturel…
_Bibracte, archéologie d’une ville gauloise