Présidente de la Société des Études camusiennes, elle est maître de conférences en littérature française à l’Université catholique de l’ouest, à Angers. Sa recherche porte sur la littérature contemporaine, en particulier sur le corpus camusien sur lequel elle a publié de très nombreux articles. Sa thèse est parue sous le titre Albert Camus ou le présent impérissable, avec une postface de Paul Viallaneix (Orizons, Universités/Domaine Littéraire, 2008). Elle a collaboré au Dictionnaire
Camus (Laffont, 2009) et aux Cahiers de L’Herne Albert Camus (2013).
Elle a coorganisé plusieurs colloques consacrés à Camus et contribué à leurs actes : Lire les Carnets d’Albert Camus (Septentrion, 2012), Camus l’artiste et Camus et les vertiges du sacré (PUR, 2015, 2019).
En dépit de l’âpreté du pays et de l’exil ressenti, il est certain que Camus a trouvé, dans l’expérience du Panelier et du Chambon-sur-Lignon, un climat moral proche de ses préoccupations, une terre de résistance faite à son âme._Camus chez les Justes