Dalila Abidi est née en 1966 au Creusot. Elle enseigne les lettres dans un lycée dijonnais. Ses parents, analphabètes, sont arrivés en France dans les années 1950, fuyant une Algérie de guerre et de misère (dans la région de Chlef).
Sensible à la question de l’interculturalité entre les deux pays, Dalila Abidi, qui a travaillé sur les traces de la migrance franco-algérienne dans les écrits de femmes, a publié des nouvelles dans la revue Étoile d’encre (éditions du Chèvrefeuille étoilée) : « L’exil ou la misère », « La galette des rois », « Les ballerines noires »…
Je suis héritière d’un premier silence, celui de la langue. L’héritage de l’Algérie de mes parents aurait dû passer par leur idiome : l’arabe dialectal.
_ L’Algérie en héritage