Marianne Rötig, après des études de philosophie à l’Université de la Sorbonne puis à celle de Nanterre, prépare dans cette dernière un doctorat de philosophie sous la direction de Peter Szendy sur le thème de l’indécidable chez Gilles Deleuze et Jacques Derrida. Parallèlement, elle a travaillé comme monitrice à la clinique psychiatrique de La Borde et intervient dans un centre d’hébergement d’urgence du Samu Social de Paris.
Elle est là qui rôde, tantôt à l’affût, tantôt innocente, dans nos têtes et nos corps, surgissant sous les traits les plus variés et à l’instant inattendu, dans le pli d’une robe ou celui d’une page, à l’ombre du garçon de café ou dans l’idée bien tournée, elle passe, aussi à l’aise dans le grain de peau que dans l’étoile, elle passe et nous prend, depuis partout, depuis toujours – la séduction.
_De la séduction