Traducteur du catalan, notamment pour les éditions Tinta blava.
J’ai tout de suite fait un état des lieux. Tout le monde avait peur du commissaire. Carlo qui est devenu mon copain en un clin d’œil, m’a expliqué que Minarelli était plus un homme politique qu’un policier. Grand, un poil grassouillet mais bel homme, la cinquantaine et les cheveux grisonnants, il était bien habillé et il parlait avec le calme propre à ceux qui se sentent importants, savent se faire entendre et fréquentent les hautes sphères qui leur assurent leur poste. Celui qui était amené à travailler avec lui ne pouvait donc se permettre aucune erreur, sinon il en subissait les conséquences.
_Traduction, Le rapt, le mort et le Marseillais