Michel Rötig est le petit-fils de Johann Friedrich Wilhelm Roetig, né en 1829 à Hachenburg, au nord de Coblence, horloger parti s’établi au Havre vers 1855. Né en 1924 à Bratislava d’un père consul de France et d’une fille d’officier de souche franc-comtoise, il passe sa petite enfance à Naples puis à Bâle, où son père décède en 1935. Suivent des années de pensionnat en Suisse, à Rennes au début de l’Occupation, puis à Paris, près de sa famille maternelle. Engagé volontaire durant la campagne de Libération, il est blessé fin 1944 près de Colmar. Devenu ingénieur, il travaille principalement pour des sociétés de services, en France et à l’étranger, notamment à Istanbul. La retraite venue, il oeuvre dans le monde associatif, avant de se mettre en quête de ses origines allemandes, qu’il méconnaissait. Il découvre alors la longue lignée d’artisans d’art dont il est issu et se prend de passion pour leurs créations horlogères que, fort de son esprit scientifique et de sa connaissance de l’allemand, il décrit avec minutie dans Une lignée d’horlogers européenne, avec le concours de Karl Bonn, successeur des horlogers Rötig à Hachenburg.
Père de trois enfants et grand-père de dix petits-enfants, il vit avec son épouse Hélène entre Paris et le village de Plancher-Bas, au pied des Vosges, berceau de sa famille maternelle.