Né en Turquie, Nedim Gürsel est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages (romans, nouvelles, essais critiques et récits de voyage) publiés dans son pays. Beaucoup d’entre eux sont traduits en français et dans d’autres langues (Vingt-cinq pays).
Lauréat de plusieurs prix dont celui de l’académie de la langue turque en 1976 pour son premier récit Un long été à Istanbul, Nedim Gürsel écrit en turc et en français. Après son baccalauréat obtenu au lycée de Galatasaray d’Istanbul en 1970, il poursuit ses études à Paris où il obtient une maîtrise en lettres modernes, puis soutient en 1979, sous la direction d’Etiemble, une thèse de doctorat en littérature comparée. Il vit actuellement à Paris mais effectue de fréquents séjours en Turquie et dans d’autres pays européens..
Son roman La Première femme obtient en 1986 le prix Ipekçi pour sa contribution au rapprochement des peuples grec et turc. Le prix de la meilleure nouvelle lui a été décerné, en 1990, par Radio France internationale. Il reçoit, en 1992, pour ses essais, le prix de la plaquette d’or à Struga en Macédoine. Plusieurs de ses textes ont été mis en scène en Turquie et dans plusieurs pays européens. Son livre Le Roman du conquérant, grand succès en Turquie mais aussi en Europe, a confirmé sa place primordiale parmi les écrivains turcs à vocation internationale.
Il obtient en 2004 le prix France-Turquie et reçoit la même année le titre de chevalier dans l’ordre des arts et des lettres.
Son roman Les filles d’Allah, paru en 2008, a fait l’objet d’un procès. Le prix de la liberté d’expression décerné chaque année par l’Union des Éditeurs Turcs lui fut attribué en 2009. Son roman L’Ange rouge a reçu le prix Balkanika. Et le Prix Méditerranée en France. Son dernier roman Le fils du capitaine paru au Seuil en France et Au Dumont en Allemagne est un règlement de compte avec l’autorité. Il vient de publier un essai sur le prophète de l’islam : La seconde vie de Mahomet (C.N.R.S Éditions) et ses chroniques parues dans la presse française et européenne : Turquie libre, j’écris ton nom (Éditions Bleu-autour).
Ce poème jadis affiché sur les murs de ton école à Akhisar s’est donc glissé parmi les miens. Soyons honnêtes, toi et moi faisons de bien piètres poètes. Mon cas est encore plus désespéré. Toi, au moins, tu sais faire des rimes.
_Au pays des poissons captifs