Olivia Burton est née en 1968 à Aix-en-Provence d’une mère née à Merouana en Algérie.
Après une agrégation de lettres, elle s’est dirigée vers le théâtre : elle a été assistante à la mise en scène, adaptatrice et conseillère artistique à la Comédie de Béthune de 2006 à 2013. Depuis, elle collabore avec différentes compagnies et intervient auprès du théâtre Paris-Villette et de l’Association nationale de Recherche et d’Action théâtrale comme dramaturge. En 2017, elle a adapté et mis en scène La Romancière et l’archéologue d’Agatha Christie au Louvre-Lens. Elle est aussi auteure pour le documentaire (Les Mains bleues, 2002, Contre-jour, 2006) et la BD (Le Testament d’Aimé et Chair de poule, Les presseurs d’éponges, 2005 ; Un Anglais dans mon arbre, Denoël, 2019).
Elle a publié un roman graphique, L’Algérie c’est beau comme l’Amérique, illustré par Mahi Grand (Steinkis, 2015).
Et puis, en ouvrant le secrétaire, je tombe sur un dossier avec une étiquette à mon nom : « Pour Olivia. » Elle m’avait réservé une surprise. À l’intérieur, des feuillets couverts d’une écriture tremblée : ses souvenirs d’Algérie que je lui avais demandé mille fois de consigner, pleins de chagrin et d’amour du pays perdu. C’est le déclic : un jour, j’irai en Algérie.
_ L’Algérie en héritage