Pauline de Flers, docteur en psychologie, photographe, passionnée par l’art pictural et la représentation humaine, attirée par la mer – et même par la Grande mer de sable – a suivi, jusqu’au Wadi Sora, les traces d’une nageuse révélée par Henri Lhote.
Le Sahara, gardien de vieilles civilisations, ne livre
ses trésors qu’avec parcimonie. Aucune trace d’écriture très ancienne n’a été trouvée jusqu’à présent dans ces massifs montagneux, mais de nombreuses gravures et peintures décrivent le mode de vie et les préoccupations quotidiennes et rituelles des populations qui s’y établirent jadis. La qualité artistique des images — représentations d’animaux, d’hommes, de femmes et d’enfants — ne peut laisser indifférent. La signification perdue de certaines scènes hante les chercheurs, attisant curiosité et passion, aussi dévorantes que la «Bête» mythique du Gilf Kebîr.
_Du Sahara au Nil, peintures et gravures d’avant les pharaons