Solène Chrétien, titulaire d’un master de traduction obtenu à Lyon, signe ici sa première grande traduction littéraire. Traductrice de l’anglais, elle l’est aussi, surtout, de l’italien, langue qui ne lui a pas été transmise par sa famille maternelle d’origine calabraise et qu’elle a désiré acquérir. Le choix de traduire ce roman de Simona Lo Iacono lui revient. Il tient autant à la force de ce texte qu’à son ancrage dans une terre jouxtant la Calabre, la Sicile, dont elle a voulu faire entendre l’une des voix littéraires.