« Voyage par la route, de Paris au centre de la France », « dialogue sur la vie des provinces françaises », « éloge du Bourbonnais », Allen (1927), œuvre emblématique de Valery Larbaud (1881-1957), offre aussi une vision inédite de l’Europe des villes et des petits « États », de l’art et de la liberté, de la civilité et de la civilisation. Personnel et universel, sophistiqué et étonnant, c’est un grand texte littéraire où se perdre, et auquel on revient.
© Valery Larbaud, photographie anonyme vers 1921 (Fonds Valery Larbaud – Médiathèque de Vichy)
La célébrité du nom de Vichy est telle qu’on le retrouve, plus ou moins usurpé, jusqu’aux antipodes. Dans ces pays lointains, à peine a-t-on découvert une source dont les propriétés ont quelque vague analogie avec celles des sources de Vichy, et à peine a-t-on construit un ou deux hôtels près des vasques toutes neuves, les gens s’écrient avec orgueil : voici notre Vichy.
J’ai entendu parler d’un Vichy néo-zélandais et d’un Vichy malgache. C’est ainsi qu’on a dit « la Rome française » pour Paris, et « l’Athènes du Nord » pour Édimbourg. Et vraiment je crois que Vichy est la seule ville thermale qui ait eu l’honneur d’être ainsi plagiée jusque dans son nom.
_Allen
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