Constantinople n’attend plus personne
dans la cabine d’interprète il y a une femme aux yeux bleus
nous parlerions avec d’anciennes voix si nous devions parler.
Maintenant langue étroite
et obscure. Mon turc intérieur
se détricote, à chaque approximation je me défais maille après maille
… les pêcheurs de la Mer Noire vont me ramasser
je crains qu’on ne lise dans ma paume :
plus d’Istanbul pour vous, ni de Constantinople, ni même
d’amis Turcs qui aient une icône de Byzance accrochée chez eux…
Collection Poésie étrangère
Recueils d'oeuvres poétiques de grands auteurs étrangers