L’étranger, c’est aussi la figure de l’ennemi en uniforme vert-de-gris. Lui donner un visage dans les mots, l’évoquer dans son espace, c’est aussi le nommer pour l’exorciser. Lui qui n’est jamais le diable mais l’ennemi d’aujourd’hui de l’ennemi potentiel que nous sommes capables d’être demain.