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Bleu autour

Collection : D'un lieu l'autre

Un été de solitude. Après une collecte de graines dans la campagne, il a compulsivement exhumé d’anciens jouets de sa fille, s’est mis en quête de milliers d’autres objets minuscules et a entrepris, dans un coin de son appartement, de déployer une ville, sa ville, Abad. Il en a conçu un certain apaisement. Au moins pour un temps qu’il a étiré en tenant la chronique de cette cité. Où l’on apprend que cohabitent en paix l’imprimeur turc Ursus Bey et son rival d’Italien, l’institutrice Frau Damler « à ce qu’il paraît alsacienne » et plusieurs couples de négociants juifs-indiens et chinois, le patron du Bar français – un éléphant – et les lapins factieux, les hérissons, les ours, les cochons… Fin de la partie I. Partie II : pourquoi cette utopie qu’il a voulue au bord d’un fleuve, entre mer et désert, quelque part en Orient ? C’est une autre histoire, la sienne. Une détresse : Abad a surgi au bord de son vide, entre ses nostalgies d’enfant et ses colères d’adulte, quelque part où il entrevoyait un refuge. Illusion. « Même à Abad, il y était sans y être. Il avait cru possible de parvenir, un jour, à prendre possession de sa vie. Il savait désormais que c’était un leurre. Que toutes sortes de gens ne faisaient, à cet égard, que semblant, même au jour de leur mort. Qu’en irait-il, ce jour-là, pour lui ? »

Échos de la presse

Lire Daniel Martin dans Centre-France :
« Petit à petit, c’est tout un monde qui se déploie. Des personnages, des lieux et, bientôt, des intrigues. Le tout porté par une écriture charpentée, un rien guindée, comme patinée. Quand s’ouvre la deuxième partie, très importante, pour nous expliquer les raisons de cette fiction. Elles tiennent au temps qui érode tout, à une certaine nostalgie. »

Détails

160 pages

Achevé d'imprimer : mars 2005

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18,00

Suggestion de l’éditeur

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